mercredi 18 avril 2018

La lecture que je préfère

Nous étions dans un salon du livre, à Belfort. 

Je prends en main un livre ; la couverture avait attiré mon attention. L'auteur ne me dit rien. Je tourne le livre pour lire la quatrième de couverture. L'auteur ne dit toujours rien. 

A ce stade, je me demande s'il veut le vendre, son livre ! 

Devant ce silence, je lui demande : "Il parle de quoi ?" Après une hésitation, il me dit : "C'est un polar !" Je dois me contenter de ces 4 mots. 

Il a raison. Il n'y a pas besoin d'explication. Je sais ce qu'est un polar, moi-même j'en écris. Il est auteur, je suis auteur, nous n'avons pas besoin de vanter ce que nous présentons, du moins, entre-nous. 
Et puis, sa discrétion me plait. 

Je lui dis : "D'accord, je l'achète." Et là, du tac au tac, il me répond : "Il n'est pas à vendre." 
Je suis étonné. Pourquoi le mettre sur le présentoir si ce n'est pas pour le vendre ? Mais, il continue : "C'est le dernier qui me reste. Je vous le donne." 

Il me fait une dédicace, je prends le livre, je dis merci et je vais m'assoir à la place qui m'était affectée. J'ouvre le livre et lis la dédicace : "Bonne chance". 

Le jour suivant, nous avons décidé de faire des polars ensemble. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Rapport de la Première Journée

Quand on est en dédicace, la première journée est toujours celle où on travaille le moins. C’est en tout cas   ce que je vois sur mon ...