Les gens qui pensent bien faire, bien souvent, sont
néfastes. Ils partent avec l’intention de vous faire du bien mais oublient
votre environnement, votre parcours, votre vie par rapport aux autres.
Ainsi, à l’atelier d’écriture que j’anime, une personne m’a
coupé la parole « pour m’aider » car elle trouvait que je n’étais pas
assez pédagogue.
Elle voulait sincèrement m’aider et pallier à cet état,
qu’elle ressentait, de manque.
Je l’ai laissée faire. Je l’ai laissée parler et j’ai même
soulevé quelques points qu’elle a pu étoffer. Nous avons pris un peu de retard
mais, je l’ai laissée s’exprimer et j’ai favorisé sa prise de parole.
Pourquoi ?
Parce qu’on fait de la pédagogie envers les enfants et je
ne suis pas là pour faire de la pédagogie. Mon atelier est composé d’adultes.
Je fais du management. Je gère.
On ne réagit pas avec un adule comme on le
ferait avec un enfant. On ne les fait pas travailler de la même façon. (Hormis
pour quelques-uns qui sont restés très enfants !)
Et donc, cette personne qui, partant d’un bon sentiment,
pouvait me « casser la baraque » a attiré une attention sur elle me
soulageant d’un poids qui pouvait être lourd en fin de saison.
En fin de compte, elle voulait m’aider et elle y est
parvenue… mais pas par le chemin qu’elle voulait emprunter mais par celui sur
lequel je l’ai amenée, celui qui pouvait m’apporter l’autorité dont j’ai besoin
pour continuer à animer.
Pas facile de gérer des adultes !
Ce qui me rappelle le rôle du journalise ou écrivain dans
le livre « L’Autre Face est Morte… Elle ! » par rapport à
Patrick, l’ami sincère de Bernard. (Voir notre polar, le relire ou, au besoin,
l’acheter ; nous serons au Super U de Pfastatt le 09/06/2018 de 09 à 17
heures)
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